La famille cabiste s’impatiente.
Les réunions ne finissent pas de finir et le résultat est toujours le même : pas de solution à la crise ! Récemment, un nouveau rendez-vous a rassemblé au siège du gouvernorat des députés de la région, le maire de la ville, des membres du comité directeur du CAB, des figures sportives, la société civile.
Bref des personnalités influentes, susceptibles de débloquer la situation d’ abandon que vit le Club nordiste . Les nombreuses interventions ont tourné autour de l’ énigme du stade 15-Octobre dont l’ aire de jeu est en «friche» depuis un bon moment .
A cette occasion, le gouverneur a promis de verser la somme de 1, 5 million de dinars du ministère de tutelle à la municipalité de Bizerte pour reprendre les travaux d’engazonnement du terrain. Seulement on ne nous dit pas que la désormais affaire du stade 15-Octobre traîne dans les tribunaux administratif et de première instance de Bizerte.
Les deux parties ayant porté plainte, l’entrepreneur et la mairie, attendent une décision, le verdict. C’ est dire à quel point les choses sont compliquées sachant que le commissariat à la jeunesse et au sport de Bizerte se dit non concerné par ladite «affaire». Il s’agit d’un vrai feuilleton avec des rebondissements comme nous l’avons rapporté à maintes reprises sur ces mêmes colonnes !
Les points de vue sont tellement divergents qu’ il a été décidé de se réunir une nouvelle fois dans deux semaines.
Entre-temps, les Cabistes qui doivent reprendre la compétition le 2 août ne savent toujours pas où effectuer leur préparation .
Des voix se sont alors élevées pour proposer des solutions urgentes devant les tergiversations et des uns et des autres.
Zouaoui : «Le CAB peut s’en sortir à condition…»
L’ ex-entraîneur Youssef Zouaoui, qui était présent à cette réunion, n’ a pas mâché ses mots : «Le CAB ne mérite pas sportivement cette place d’ avant-dernier au classement. Il peut éviter la relégation à condition de reprendre dans l’ immédiat les entraînements car une bonne préparation doit s’ étaler sur une période de 7 à 8 semaines. On doit là aussi prendre immédiatement les mesures nécessaires en y introduisant un circuit de contrôle sanitaire au Stade Ahmed Bsiri.
C’est la seule solution pour sauver le CAB du purgatoire. Les joueurs ont besoin de trouver des repères pour mettre sur pied leur système de jeu et améliorer leurs automatismes «a-t-il dit, en substance, à l’issue de la réunion. Il y a donc urgence ! Pour le reste c’est à l’entraîneur de savoir motiver ses joueurs et aux responsables d’honorer leurs engagements. Cette période délicate doit être conduite avec beaucoup de pédagogie et de tact. Le temps est à l’union sacrée, la formule consacrée dans ce cas bien précis !